lundi 29 novembre 2010

Sur Kouloupi

« Le Kouloupi tient son nom de son père, méhariste. Il eût aimé que le nom et la mémoire de son père ne périssent jamais, non plus que ceux de sa mère. Il rencontra sa dame à l’âge de huit ans. Elle avait trois mois de plus que lui. Elle portait l’uniforme, de très beau drap, de sa pension religieuse et un béret de marin, le tout bleu foncé. Elle fut sa seule épouse et dame de haute vertu. Il n’a pas fait œuvre du tout. Il s’est seulement livré, certaines fois, à l’exercice du dessin et de la peinture au trait.
Il a dit : «Max, que je n’ai pas connu, qui es mon ami, qui es Jacob, tu as écrit Le cornet à dés . Stéphane, le Mallarmé a dit: « un coup de dés jamais n’abolira le hasard » et James Joyce : « l’as de pique descend l’escalier ». (Propos insérés à la plume dans les planches)