Pascal Vitali est né à Hanoï (Tonkin) en 1923. Il passe sa très jeune enfance dans ce pays ou son père, militaire de carrière, exerce son activité.
Après un retour en France, en Provence, au prieuré de Saint-Pierre, en Avignon, la famille s’installe à Paris en 1932.
Il partage ses études entre Paris, Nice (Lycée Massena) et Aix en Provence (Faculté de droit).
Il épouse en 1946, Anne-Marie Glaize, dont il a trois enfants, Françoise, Pascal et Marie.
Les mains pleines
Il publie en 1946, un premier roman « Les mains pleines » aux Editions Charlot, salué en particulier par Albert Camus. Celui-ci l’encourage à publier d’autres ouvrages. Pascal Vitali ne poursuit néanmoins pas une carrière littéraire et fait un autodafé de son œuvre écrite.
Le peintre Pascal Vitali, dit Kouloupi
Une partie de l'atelier de la rue Bourdelle |
Ses amis les plus proches sont Raymond Hains et Jacques Villeglé. Il est aussi l'ami de François Dufrêne et de certains lettristes ou ultra-lettristes, auxquels il rend hommage dans son œuvre.
Il se lie avec Colette Allendy (de 1946 à 1960) qui expose les œuvres de divers mouvements, dont celles des « Nouveaux Réalistes », avec Raymond Hains, Jacques Villeglé, Gérard Deschamps et les premières expositions d’Yves Klein.
Il est aussi proche d’ Iris Clert (de 1956 à 1980) qui expose Camille Bryen, Laubiès et Asger Jorn. En 1957, elle lui permet de rencontrer Yves Klein . Cette galerie joue un rôle prépondérant, aux côtés de Pierre Restany dans la promotion des « Nouveaux Réalistes ». Ce groupe s’est constitué à Paris et Milan avec Arman, Raymond Hains, Jacques Mahé de La Villeglé, Gérard Deschamps, Martial Raysse, Daniel Spoerri, Jean Tinguely.
Ami et collectionneur de certains de ces artistes, il n’expose pas de son vivant, malgré les demandes des galeries. Il considérait, à cette époque, son œuvre non achevée. A sa mort, il laisse un testament indiquant que l' œuvre est un tout, laissant toute liberté de la faire connaître.